L’Egalité : il y a loin du principe à la réalité
La discrimination contemporaine est grandissante, la discrimination positive est peut-être une étape nécessaire pour inverser cette tendance.
Une étape incitative qui avec le temps aidera notre société à s’acclimater aux minorités visibles et constatera les richesses de nos différences et ne verra en chacun d’entre nous que le mérite qui lui revient comme élément de reconnaissance dominant.
Une discrimination positive comme mesure d’intégration des populations issues de l’immigration ne ferait pas opposition à nos principes républicains, voir à les affirmer.
Sous condition que les critères restent définis comme tel « intégration des populations issues de l’immigration » et non des communautés ethniques ou religieuses…
L’inégalité entre homme et femme nous a conduit à utiliser une mesure de discrimination positive, tout comme pour les handicapés, également pour l’accès aux grandes écoles de lycéens venus des ZEP.
Malgré cela les résultats sont insuffisants.
Bien entendu, le mérite, les compétences doivent restés les premiers critères d’entrée, faute de quoi la mesure n’aurait plus de sens et diviserait encore plus nos concitoyens.
Le parti socialiste qui a vocation à représenter la majorité du salariat ne compte pas un grand nombre d’ouvriers dans ses candidats investis aux diverses élections, ni même dans ses instances dirigeantes.
Peut-être pourrait-il nous expliquer pourquoi et comment y remédier ?
Le CV anonyme va-t-il empêcher l’employeur à l’entretien de rejeter la candidature ?
Tout ne pourra se faire uniquement par la loi, il faudra une volonté de conviction, une valeur d’exemple par ceux et celles qui sont le plus en vue dans notre société au sein des entreprises, des partis politiques, des écoles, des médias……
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