Etats faisant partie de l'Union européenne | |
Etats d'Europe ne faisant pas partie de l'Union européenne | |
Etats ayant déposé une demande d'adhésion à l'Union européenne |
Le "non" majoritaire exprimé par nos concitoyens illustre bien le déficit d'information et de simplification.
Tous les acteurs dans ce dossier ont pensé que l'Europe s'imposait à nous comme une évidence et c'est vrai.
Mais le sujet était méconnu de nos concitoyens et nombreux sont ceux qui en ont présenté les inconvénients en donnant l'illusion "d'un plan B".
Il y a eu une phase de débat à l'élaboration de ce projet de traité et il eût été préférable que les opposants contribuent à l'enrichir au lieu de le rejeter. Personne n'empêchait Francois Mitterand d'insérer un volet social ou autre dans le traité qu'il nous a proposé. Personne n'empêchait la gauche d'user de son influence à Bruxelles quand nous étions moins nombreux dans l'Union. L'environnement n'était pas menacé à cette époque? Pas de délocalisation? L'Inde, la Chine n'exportaient pas?
Simplification: le projet de traité constitutionnel, texte complexe qui ne manquait pas de clairvoyance. Valérie Giscard d'Estaing lui avait consacré toute sa compétence d'homme d'Etat. Et à cet égard, c'était peut-être trop? Trop compliqué pour être soumis à une question qui n'autorise comme réponse que oui ou non.
C'est bien la démonstration qu'un peuple qui ne comprend pas la question, se laisse gagner par la peur et rejette toute proposition.
En réalité nous ne pouvons rejeter "L'Europe", c'est dire que nous refusons le soleil, utopie. Les autres pays existent, les échanges existent, les Etats-unis sont puissants, l'Inde, la Chine se développent. Les grands projets de coopération existent depuis longtemps et démontrent la nécessitté de notre union. La France, grand pays, n'en n'est pas moins qu'une petite partie du monde.
L'individualisme s'est emparé de notre société et s'oppose aux valeurs fondamentales de notre République qui constituent "la grandeur de la France". Ces valeurs nous mettent au premier rang du monde, mais gardons un peu de modestie sur notre positionnement économique.
A quel titre pourrions imposer des règles à une communauté, alors même que nous avons quitté la table des négociations. Les règles qui régissent la communauté internationale sont les traités, eux seuls s'imposent. Il nous faut donc y participer.
Ségolène Royal, Jean-marie Le Pen.., ont-ils l'intention d'envahir l'Iran pour l'empêcher d'accéder au nucléaire civil? Allons-nous déclaré la guerre à tous ceux qui nous dérangent? Les Etats-Unis se sont essayés sur l'Iral, quel échec.
Il nous faut donc retrouver notre place à la table des négociations et accepter qu'une négociation pourra évoluer et qu'elle doit satisfaire les intérêts bien compris des divers pays de l'Union.
Pour ce faire, il nous faut un traité. Alors parlons-en!
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