Liberté – Egalité - Fraternité Dans démocratie libérale, il y a Liberté : Le champ est vaste. L’homme dans sa dimension exceptionnelle, par son intelligence à inventé tout ce qui constitue notre vie et semble naturel ou divin, tellement il y a de richesses. Le monde animal ne cherche que les moyens de s’adapter à son environnement pour survivre et des espèces disparaissent chaque jour dans cette recherche. Quel avenir pour l’homme s’il réduit sa capacité d’invention, attend passivement que quelqu’un décide et réalise pour lui ce dont il a besoin ? Quelle place pour les différences dans une société globalisée, nivelée ? Toutefois seule la liberté, sans philosophie, sans valeurs morales, sans règles sociales nous conduit à la loi du plus fort. C’est pourquoi nous avons inventé la « démocratie » Un « Etat » regroupant des personnes « les gouvernants », avec des moyens matériels « les impôts » pour gérer et corriger les injustices et préserver la liberté de chacun et de tous. A elle seule cette démocratie ne peut empêcher un petit groupe de réduire à l’esclavage le plus grand nombre, même au nom de grands principes de justice et d’égalité. Pour veiller à l’équilibre nécessaire, « la politique », les institutions. Liberté de créer des richesses pour donner des moyens à l’Etat ; liberté de choisir et changer ceux qui nous gouvernent, de contrôler et d’influer sur les décisions. C’est la démocratie libérale. Ces libertés n’existent pas ou pas longtemps dans une société ou l’Etat décide de tout et fait tout. Privé de sa liberté d’entreprendre par découragement, l’homme ne crée plus de richesses, l’état n’a plus assez de moyens et pour conserver son pouvoir, il prend toujours plus au peuple. Ce dernier réduit à la pauvreté, n’a plus envie, ni les moyens d’user de ses libertés et se cantonne à s’adapter pour survivre. Ainsi l’état qui voulait empêcher la pauvreté, la pousse à son extrême. C’est la totalité des individus qui détiennent les moyens de générer des richesses et non le petit groupe de gouvernants. Une entreprise qui n’aurait que des dirigeants n’aurait que peu de durée. Pourtant lorsque nous sommes en difficultés, désespérés, nous sommes tenter de cesser de réfléchir à nous sortir de là par nos propres moyens et nous voulons croire et accepter que celui qui nous promet le bonheur a les moyens de nous le donner. A l’évidence l’exercice de nos libertés, au regard de nos différences engendrent des inégalités que nous devons corriger sans pour autant s’abandonner à un état omnipotent. Les socialistes ont bien compris que les richesses nécessaires à l’exercice du pouvoir ne pouvaient venir que de la liberté d’entreprendre. Ils ont de fait accepté l’économie libérale de marché. Mais en dilapidant les richesses pour intervenir sur tout, qu’adviendra-t-il ? Certes certains pauvres seront peut-être riches et certains riches peut-être pauvres, mais en finalité les inégalités persisteront, voir grandiront et nos libertés s’effriteront, acceptant la fatalité. La lutte des classes est une impasse archaïque. L’ancienne Union soviétique en témoigne. La nation la plus riche, la plus forte a été anéantie par l’Etat et son peuple réduit à la pauvreté. Nous sommes et devons restés les seuls maîtres de nos libertés. La dynamique, l’espoir nous rendent créatifs ; la réflexion et l’action nous permettent de changer notre condition ; notre responsabilité nous fait admettre nos imperfections et nos valeurs morales de liberté nous permettent d’en corriger les inconvénients. C’et pourquoi le rassemblement du plus grand nombre d’entre nous dans un mouvement populaire, où s’expriment librement nos différences, sont le gage de pouvoir influer sur notre avenir. Par le passé les candidats s’imposaient dans les partis politiques par leur influence, aujourd’hui nous les désignons à la majorité. C’est bien la démonstration qu’un peuple rassemblé qui s’exprime librement est le seul contre-pouvoir contre une quelconque dictature, fut-elle inspirée de bonnes intentions. Personne ne doit nous dicter : qui nous devons être, comment nous devons vivre, autrement dits nous dicter le sens de notre vie.
Commentaires